
Origine de l'enquête
La conservation des variétés anciennes de maïs - appelées « populations » ou « variétés de pays » - est assurée, en France, par le « réseau maïs », un des réseaux par espèce du système français de conservation des ressources génétiques1.
L'intérêt majeur de cette conservation est de mettre à disposition des agriculteurs et des sélectionneurs une base génétique large et adaptée qui permettra de mieux faire face aux défis suivants :
- en cas d'apparition de maladies nouvelles, augmenter la probabilité de trouver des gènes de tolérance ;
- continuer à améliorer la digestibilité du maïs fourrage destiné aux ruminants ;
- améliorer les qualités gustative et alimentaire pour une utilisation en alimentation humaine et en élevage des volailles et porcins (amélioration en cours pour la richesse en huile et en lysine) ;
- dans le cadre du réchauffement climatique, utiliser les gènes de précocité et d'adaptation au froid de ces populations à destination de nouvelles zones de culture dans le Nord de l'Europe ;
- en revisitant leur diversité, identifier de nouvelles familles génétiques utiles à la poursuite de l'amélioration du maïs ;
- afin de réduire l'usage de désherbants, rechercher des sources de vigueur au départ et de couverture rapide du sol, des caractères que l'on peut effectivement trouver dans les populations anciennes françaises.
La réalisation pratique de la conservation des ressources génétiques est assurée conjointement par l'INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement) et par Pro-Maïs, association de sélectionneurs privés de maïs créant des variétés en France. Cette collaboration exemplaire public-privé assure depuis 1983 la conservation de la collection « réseau », 1300 variétés qui incluent la collection « Nationale », 530 variétés, dont font partie les 264 variétés populations anciennes collectées sur le sol français. Toutes les variétés de la collection nationale sont par définition à la disposition libre et gratuite du public2.
À la recherche des savoir-faire
Pro-Maïs et l'INRAE ont décidé d'enrichir les informations techniques présentes dans la base de données de la Collection Nationale par des informations inédites sur les savoir-faire ancestraux et la culture agricole associés à ces variétés anciennes de maïs. Cette recherche répond ainsi aux recommandations des organismes internationaux qui gèrent la biodiversité mondiale (protocole de Nagoya et traité international TIRPAA de la FAO)3.
Pour commencer le travail d’enquête, le choix de la zone pyrénéenne s’est imposé pour une raison essentielle : sur les 264 variétés françaises anciennes que renferme la Collection Nationale, 74 proviennent de cette zone particulièrement bien prospectée par les sélectionneurs des années 1950-60, à la recherche de populations-sources pour leurs futures lignées cornées précoces. D’autre part, Jean Beigbeder, vice-président de Pro-Maïs chargé des ressources génétiques, ancien sélectionneur de maïs, a parrainé le projet en fournissant le matériel végétal (épis de variétés anciennes) et le support technique nécessaires. Maryse Carraretto, ethno-botaniste, a interrogé pendant les étés 2012 et 2013 des agriculteurs et agricultrices, en général octogénaires, vivant dans les villages d'origine des 74 variétés anciennes de la collection nationale. Elle a enregistré toutes les entrevues et le résultat de ce travail peut être consulté sur le site de Pro-Maïs.
Contexte historique de l'appropriation de ces variétés populations par les paysans pyrénéens
Les paysans pyrénéens ont vu arriver le maïs au cours du XVIIème siècle. À partir de 1700 et pendant deux siècles, ils en feront un des éléments principaux de leur alimentation, accompagné des autres « dons de l'Amérique » : haricots et pommes de terre.
« Le blé d'Inde (…) est la nourriture commune des paysans de second ordre et d'une partie des artisans » 1774, Suberbie-Cazalet, avocat Béarnais.
Ces nouveaux venus ont en grande partie remplacé les « dons de la Chine » arrivés plusieurs siècles plus tôt : le millet et le sarrasin. Mais les vieilles céréales méditerranéennes, froment, orge, seigle, ont survécu ; le froment surtout comme la culture la plus prestigieuse mais la plus chère à produire. Les principaux « pains du pauvre » dans les vallées pyrénéennes, étaient bien les bouillies de maïs et de sarrasin, les haricots et les pommes de terre.
On ne connaît que partiellement les débuts de l'introduction du maïs en Europe et en France mais les études génétiques réalisées à partir des années 2004 montrent que les populations qui ont été développées dans tout le Nord et le centre de l'Europe et jusqu'au Portugal ne sont pas arrivées dans les cales des bateaux de Christophe Colomb mais sont issues des variétés de maïs des Amérindiens du Nord de l'Amérique. On les regroupe sous l'appellation de « Northern flints », les « cornés du Nord ». Variétés précoces à très précoces à épi long et cylindrique à 8 rangs de grain cornés (vitreux, arrondis et lisses) sur une rafle toujours blanche.
Variétés de Northern flints – photo J. Beigbeder
La zone pyrénéenne se distingue cependant du reste de l'Europe par des variétés précoces et cornées sur rafle blanche comme les Northern flints mais dotées d'épis coniques ou cylindro-coniques au nombre de rangs plus élevé, de 10 à 14 rangs en général. Les mêmes études génétiques montrent que les variétés de la zone « Pyrénées-Galice » sont intermédiaires entre les Northern Flints du Nord de l'Europe et les maïs du Sud de l'Europe originaires des Caraïbes et d'Amérique du Sud.
Nos anciens des vallées Pyrénéennes avaient ainsi réussi une belle synthèse entre les variétés du Nord et du Sud des Pyrénées et ceux qui connaissent l'histoire et la culture locale ne s'en étonneront pas. La couleur des variétés créées par les paysans des Pyrénées variait d'une vallée et d'un village à l'autre. La majorité des variétés étaient blanches à l'Ouest et à l'Est de la chaîne et jaunes-orangées dans les Pyrénées centrales.
Etsaut - Photo J.Beigbeder
Bagnères de Bigorre - Photo J.Beigbeder
Mais les deux couleurs se trouvaient partout et quelques rares variétés étaient rouges ou brun rouge comme à Lourdios (64).
Lourdios - Photo J.Beigbeder
Il n'y avait jamais d'épis bariolés. Les agriculteurs sélectionnaient année après année la couleur et le type de grain qui leur convenait pour « leur » variété5.
Les pratiques anciennes de semis et de gestion des semences
Ces pratiques ont aujourd'hui totalement disparu en France. En résumé, deux techniques prévalaient pour le semis :
- le semis en ligne
La traction animale, des bœufs en général, était utilisée pour tracer des sillons et ensuite recouvrir les semences. Sur les petites parcelles pentues un tracé au pied ou au cordeau était pratiqué suivi d'une couverture au pied.
- le semis au carré
Les bœufs tractaient un « marcadé » à trois pales avec lequel on dessinait une grille de carrés de 60 à 70 cm de côté. Les femmes et les enfants semaient aux intersections des poquets de 2 à 4 grains de maïs, parfois accompagnés de haricots.
Traçage au carré et semis – Photo AGPM
Quelle que soit la technique de semis, le semis au carré étant plus fréquent à l'Ouest des Pyrénées, les grains étaient semés en surnombre et pour atteindre la densité de population souhaitée on éclaircissait à la main lors du premier sarclage quand le maïs avait 15 cm environ. On sélectionnait les plants les plus vigoureux, c’était une première « sélection massale positive » qui conservait les plantes à plus forte hétérosis.
Les densités de population finales étaient très différentes des pratiques actuelles, 30 à 60000 plantes par ha suivant la fertilité des sols et la pluviométrie d'été espérée. Les maïsiculteurs d'aujourd'hui ont doublé ces densités grâce aux variétés modernes, sélectionnées pour supporter ces hautes densités sans verse ni stérilité des plantes. C'est un des facteurs principaux de l'augmentation des rendements.
Les pratiques de gestion des semences étaient restées très proches de celles des Amérindiens : récolte au champ de tous les épis avec leurs spathes (les feuilles qui recouvrent l'épi), effeuillage à poste fixe à l'intérieur des habitations ou plus souvent des granges et choix des plus beaux épis afin de constituer la semence pour la saison suivante.
Ce choix qu'on appelle « sélection massale positive » était donc fait uniquement sur l'aspect de l'épi : longueur, type de grain, couleur, état sanitaire, qualité de fécondation. Il permettait de garantir des semences de bonne qualité et un maintien d'un niveau de précocité de la variété adapté au climat local. Les épis gardés étaient très probablement issus des bordures du champ ou de zones à faible densité ou à fertilité supérieure ou simplement de plantes à plus forte hétérosis.
De plus, chaque grain avait été fécondé par les plantes voisines ce qui maintenait un bon niveau de diversité génétique mais ne contribuait que faiblement à améliorer les performances des descendants ainsi conservés.
Ce mode de sélection a été totalement abandonné au profit d'une sélection moderne à haute densité, au champ, de plantes dont on connaît les ascendants. La technique traditionnelle visait simplement à maintenir les performances de la variété cultivée dans son environnement habituel et était très économe en temps : un quart d'heure de travail par an suffisait !
Après l'effeuillage des épis venait leur séchage réalisé dans nos climats humides en suspendant de longues tresses d'épis au plafond des cuisines, des granges, sous les balcons des maisons.
Photo AGPM
Au printemps les épis réservés pour la semence étaient égrenés avec soin, à la main, en ne gardant que les grains du milieu de l'épi, plus homogènes et germant mieux. Technique millénaire transmise par les Amérindiens.
Photo Maryse Carraretto
Autre point très différent de la situation actuelle : chaque agriculteur avait sa variété, la gardait toute sa vie et la transmettait à son successeur. Dans un même village les variétés étaient très semblables. Beaucoup n'échangeaient jamais de semence mais il y avait des exceptions. Lors d'un mariage il arrivait qu'on mélange les variétés des deux mariés. Lors de voyages pour travaux saisonniers, on pouvait ramener des semences de maïs qui avaient plu. Si un agriculteur avait une mauvaise récolte une année il allait demander de la semence à ses voisins.
Les utilisations du maïs
Toutes les parties de la plante étaient utilisées : les rafles finissaient au feu ou servaient d'isolant, les spathes se tressaient ou servaient de garniture pour les matelas, les tiges et les feuilles de fourrage ou de litière pour les animaux, etc. Mais la fonction alimentaire était la principale. Jusqu'à la fin du XIXème siècle, l’utilisation du maïs pour l'alimentation humaine était prédominante. Par la suite, les agriculteurs pyrénéens enrichis mangèrent plus de pain de froment et utilisèrent le maïs pour nourrir volailles, porcs et ovins. Les recettes traditionnelles à base de maïs sont multiples. Cependant, la façon de préparer la nourriture à base de maïs est totalement différente de celle des Amérindiens. Dans les Pyrénées, on a conservé les modes de préparation existant pour le millet et le sarrasin. On utilise le maïs sous forme de farine moulue dans les moulins à eau locaux. La farine est utilisée en l'état ou après une légère torréfaction. Ces farines sont cuites dans différents liquides : eau ou lait (Milhas, broye, escaoutou, pastet, miussat, cruchade), bouillon (burguet), eau de boudin ou bouillon (miques), avec du lait et des œufs (milhassou).
Préparation du milhas – Photos Anne-Marie Parpet
Très important aussi le pain bis appelé « mesture » réalisé en mélangeant farine de maïs et de froment.
Les pratiques communautaires liées au maïs
Il en existait deux principales, lorsqu'il fallait une main d’œuvre abondante que ne pouvait fournir la famille : les semis pour lesquels de nombreuses femmes et enfants des fermes voisines étaient embauchés et l'effeuillage (espelouquère, espourguère, eshoueillère, artoa biluztu) qui mobilisait des dizaines de voisins pendant les soirées d'hiver et constituait un événement convivial et festif dont tous les anciens se souviennent avec nostalgie.
Les cultures associées au maïs
Les agriculteurs pyrénéens reprirent la technologie millénaire des Amérindiens, appelée « les trois sœurs », qui consiste à associer à la culture du maïs celle du haricot et celle des courges et citrouilles. L'association avec le haricot était privilégiée dans les Pyrénées et fournissait les deux piliers de l'alimentation des pauvres : bouillies et pain de maïs et haricots.
Le maïs sert de support et d'ombrage au haricot, le haricot cède un peu d'azote au maïs et les larges feuilles des cucurbitacées limitent la croissance des mauvaises herbes et évitent le dessèchement superficiel du sol. Des agriculteurs béarnais actuels ont d'ailleurs repris cette tradition et produisent le fameux « haricot de maïs du Béarn ».
Le passage des variétés populations aux hybrides
Il nous a paru important de comprendre comment l'histoire tricentenaire des variétés populations de maïs que nous conservons s'était brutalement arrêtée en 1960 et comment les « hybrides », appelés « américains » au début, les ont remplacées.
Toutes les personnes enquêtées ont bien connu cet événement... parmi d'autres, beaucoup plus importants, qui ont bouleversé le monde agricole au cours du XXème siècle : la mécanisation et surtout la motorisation des fermes, enfin l'exode rural.
Cette nouvelle technologie consiste à cultiver des hybrides de maïs issus du croisement de deux (ou trois ou quatre) lignées pures créées par autofécondation (invention des universitaires américains Shull et East en 1908). Les variétés anciennes sont aussi des hybrides, mais des hybrides issus de fécondations croisées aléatoires entre plantes à l'intérieur du champ de la variété de pays aussi nommée à juste titre « population de fécondation libre ». Ces hybrides sont tous différents, leur niveau d'hétérosis est variable ainsi que leur niveau de résistance aux maladies et au stress. Leur rendement est nettement inférieur au nouveau type d'hybride comme le décrivent très bien les agriculteurs interrogés.
Ce passage s'est étalé sur une dizaine d'années, de 1950 à 1960 en France, en Europe et en Asie. Il avait déjà eu lieu aux Etats-Unis quinze ans auparavant, exactement à la même vitesse…
Pendant dix ans, nos agriculteurs pyrénéens ont cultivé, observé, comparé, évalué avec une acuité surprenante ces deux types de variétés. La couleur et la forme des grains, la qualité et la couleur de la farine, l'aptitude au gavage étaient différentes ou furent jugées telles et dérangèrent : d'abord les femmes, maîtresses du gavage, et surtout les anciens exprimèrent toute leur méfiance et leurs craintes pour la santé des animaux et la qualité de « la pâte » (le « pastet » de farine de maïs qui fut en certains endroits la nourriture principale).
Maïs de pays et « américain », photo J. Beigbeder
La précocité des premiers « américains » n'étant pas adaptée pour les zones de montagne, ils mûrissaient difficilement et manquaient toujours de vigueur au départ. Ces problèmes en découragèrent beaucoup, les hybrides INRA des années 60 (INRA258, INRA260), plus précoces et plus adaptés, furent plus convaincants.
De même, la luxuriance des hybrides, leur rendement et l'usage débutant de désherbants posèrent problème pour la culture associée du haricot.
Les réactions des agriculteurs ont été diverses et souvent liées aux autres modifications plus importantes liées à un nouvel environnement économique et à une agriculture montagnarde contraignante. Un premier groupe, important, surtout en Ariège, a abandonné la culture du maïs et n'est jamais passé au maïs hybride.
Ceux qui ont poursuivi la culture du maïs ont remplacé progressivement leurs variétés traditionnelles par les nouveaux hybrides. Car à la fin, c'est le rendement, multiplié par deux avec les mêmes méthodes de culture, et la qualité des plantes de l'« américain » qui l'ont emporté. Le coût de l'achat des semences, très inférieur au supplément de rendement n'a pas été un frein.
Conclusions
Cette enquête a apporté d’abondantes données sur les savoir-faire liés à la culture et l’utilisation du maïs dans la zone pyrénéenne. Elle constitue une analyse sociologique et ethnologique complémentaire à la conservation physique des semences de populations anciennes de maïs. Elle participe ainsi à la sauvegarde de la biodiversité des variétés anciennes et en facilite les utilisations futures. Ce travail pourrait être poursuivi dans des zones culturellement différentes : Alsace, Bresse, Landes et Gironde, vallée de la Garonne.
Notes et Références
1 Les différents « réseaux » sont coordonnés par le GEVES (Groupe d'Étude et de Contrôle des Variétés et des Semences) à travers la section « Ressources Phytogénétiques » du CTPS (Comité Technique Permanent de la Sélection des plantes cultivées).
2 Il est facile pour tout agriculteur, jardinier, enseignant et autres personnes intéressées de se procurer des semences à travers le site Pro-Maïs : http://pro-mais.org/mise-a-disposition-du-public. La station de l'INRAE de Montpellier assure le stockage et la distribution des semences ainsi que la gestion de la base de données Siregal https://urgi.versailles.inra.fr/siregal/siregal/grc.do
Les techniques de conservation des semences les plus modernes sont utilisées, permettant la mise à disposition du public de semences de très haute qualité (http://pro-mais.org/procedes-de-conservation-des-ressources-genetiques). Un travail de recherche considérable, cofinancé par les membres de Pro-Maïs et réalisé par les stations de l'INRAE, permet l'étude, la caractérisation et l'utilisation en sélection des variétés anciennes (http://pro-mais.org/les-programmes-de-recherche-de-pro-mais).
3 Le « protocole de Nagoya » de la CBD (Convention sur la Biodiversité Biologique des Nations Unies) insiste sur la « conservation des « connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques » » définies comme « connaissances, innovations et pratiques des communautés autochtones et locales qui incarnent les modes de vie traditionnels présentant un intérêt pour la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique (...) » CBD, art 8j). D’autre part, le traité international TIRPAA de la FAO (Traité International sur les Ressources Phyto-génétiques pour l'Alimentation et l'Agriculture) demande aux gouvernements de « promouvoir les droits des agriculteurs, y compris : a) la protection des connaissances traditionnelles présentant un intérêt pour les ressources phyto-génétiques pour l’alimentation et l’agriculture ».
4 Thèse de Cécile Rebourg et travaux des chercheurs de l'INRA dirigés par Alain Charcosset
5 Les petites variations restantes étaient dues à l'hétérogénéité de ces variétés de pays dites « de pollinisation libre » et qui sont, du fait de l'allogamie très forte du maïs (plus de 90% des grains sont des « hybrides naturels »), des mélanges d'hybrides voisins, au formes et couleurs d'épis légèrement variables tout en restant dans le type recherché. Les variétés qu'on appelle « hybrides » aujourd'hui ne sont pas plus hybrides que les variétés de pays ! Elles sont constituées d'un seul hybride reproduit à l'infini en croisant deux lignées pures (plantes de maïs auto-fécondées manuellement pendant 6 à 8 générations ou fixées par haplo-diploïdisation).
Documents de référence :
Les maïs anciens des Pyrénées, savoirs et savoir-faire traditionnels, Jean Beigbeder et Maryse Carraretto. Editions Marrimpouey (2018)
Les populations de maïs dans les vallées pyrénéennes, Maryse Carraretto, (2012-2013). Site de Pro-Maïs : http://pro-mais.org/les-populations-de-mais-pyreneennes
Article rédigé par Jean Beigbeder
Mis en ligne le 12 janvier 2021