Quelques photos et vidéos de la naturalisation de TWIGA en public...

Galerie Flickr

 

Voir également notre Play List recensant les vidéos de Robert Houdeville, un donateur qui s'est passioné pour cette aventure.

Merci à lui !

Une première en France : le montage de TWIGA s’effectue devant le public

"La girafe d’Abyssinie du Muséum de Toulouse a joué un rôle primordial car, grâce a elle, en 1844 et pour la première fois en Europe, il a été possible de découvrir l’anatomie complète de cet animal encore méconnu. Aujourd’hui les techniques ont considérablement évolué. Le Muséum de Toulouse propose, grâce  au mécénat participatif, l’exposition d’un spécimen de girafe plus représentatif du travail de taxidermie contemporain. Grâce à une partie des dons récoltés, son montage s’effectue devant le public, dans les espaces d’exposition du Muséum.
Et c’est tout à fait nouveau car aucun Muséum en France ne l’a jamais proposé !"
Brian Aïello, taxidermiste du Muséum de Toulouse

Rarement l’histoire d’un musée se sera confondue au sort d’un animal comme celle du Muséum d’Histoire naturelle de Toulouse à celui de la girafe.

1865 Un curieux mammifère venu d’Abyssinie Bête de cirque vouée aux foires et aux exhibitions, la girafe d’Abyssinie arrive à Toulouse par hasard en 1843, au gré des pérégrinations du montreur d’animaux qui la possède. C’est là qu’elle mourra, tuée par les rigueurs de l’hiver occidental – ou bien, comme d’aucuns le prétendirent, se laissera-t-elle dépérir de nostalgie pour son pays… Elle aura pour destin posthume de servir la science : la dépouille, qui échoit aux scientifiques toulousains, sera le premier spécimen de son genre à être disséqué et étudié avec précision. Cette étude fit date en zoologie. Elle est exposée à l’ouverture du Muséum d’Histoire naturelle de Toulouse en 1865.

2015 TWIGA, un spécimen de girafe africaine remarquable Une girafe d’Afrique du Sud, un grand mâle, entre au Muséum de Toulouse. Nom : Twiga* Espèce : Giraffa camelopardalis Taille : 5,40 m Sexe : Mâle Origine : Afrique du Sud * Signifie Girafe en Swahili, le dialecte parlé dans le territoire africain où se trouve le plus grand nombre de girafe à l’état naturel. Pour ses 150 ans d’existence, le Muséum de Toulouse a rendu hommage à cette espèce et propose, grâce au mécénat participatif, l’exposition d’un spécimen plus représentatif du travail de taxidermie contemporain.

Le savoir-faire des spécialistes du laboratoire de taxidermie du Muséum de Toulouse au service de la  science et du patrimoine Depuis sa naissance en 1865, le Muséum d’Histoire naturelle de Toulouse a toujours compté parmi ses  effectifs des préparateurs. Aujourd’hui encore, les métiers de la préparation – taxidermie, ostéologie, moulage et paléontologie –, oeuvrent chaque jour à l’enrichissement des collections et aux témoignages  ontemporains du vivant. De nouveaux laboratoires ont été créés, adaptés à l’utilisation de nouveaux  matériaux, aux nouvelles techniques et à la pointe des problématiques de conservation préventive. La naturalisation de spécimen La taxidermie se déroule en 4 phases majeures : – le dépouillage visant à retirer la peau du spécimen – le traitement de la peau dont l’objectif est de la rendre imputrescible et stable à long terme – la sculpture d’un mannequin en polyéthylène qui reproduit l’écorché (corps de l’animal sans la peau) en mouvement – le montage, qui consiste à positionner la peau sur le mannequin et réaliser les coutures des zones sur lesquelles ont été pratiquées les incisions lors du dépouillage.

 

La première étape, la campagne de mécénat participatif #touspourtwiga

La girafe d’Abyssinie est un des plus anciens mammifères naturalisés des collections du Muséum d’Histoire naturelle de Toulouse. Elle est l’une de ses figures emblématiques  depuis son ouverture au public en 1865.
Pour ses 150 ans d’existence, le Muséum de Toulouse a rendu hommage à ce spécimen et ouvert une campagne de mécénat participatif (crowdfunding) afin de financer la naturalisation d’une nouvelle pièce exceptionnelle : une girafe africaine nommée  Twiga.

 

"Aider le Muséum à financer la naturalisation d’une nouvelle girafe, ce n’était pas seulement permettre l’acquisition d’une pièce exceptionnelle et contribuer à l’enrichissement du patrimoine toulousain, c’était aussi agir concrètement pour la diffusion d’une information scientifique sur la faune  sauvage et son partage vers le plus grand nombre. En soutenant le projet « Tous pour Twiga », les parrains ont été partie prenante d’une expérience collective inédite pour un musée toulousain."
Francis Duranthon, directeur du Muséum de Toulouse

 

Qu'est-ce que le mécénat participatif ?
Connu également sous l'anglicisme « Crowdfunding », le mécénat participatif consiste en une collecte de fonds à laquelle chacun peut apporter sa contribution. Tout le monde peut donner et participer ainsi à la défense d'une cause ou la mise en œuvre d'un projet. Chaque donateur reçoit une contrepartie à la hauteur de son don désintéressé.

Pourquoi une campagne de mécénat participatif au Muséum de Toulouse ?
L'établissement s'est inscrit dans les démarches participatives depuis sa réouverture. Il est donc apparu évident, lors de l’acquisition de cette nouvelle pièce patrimoniale, de proposer aux concitoyens de Toulouse et d'ailleurs de contribuer à l'enrichissement de notre patrimoine commun.

 

À QUOI ONT SERVI LES DONS RÉCOLTÉS ?